Faisant dès à présent face à une flemmingite aigue, je me surpasse pour vous écrire cette article qui fait suite au précédent. Logique puisque les articles se suivent, le monde est bien foutu vous ne trouvez pas? D'ailleurs aujourd'hui le ciel était magnifique, j'ai même pu trouver un nuage perdu dans le ciel avec une forme de dragon empaillé par un sourd-muet près du Detroit de Gibraltar. De la poésie je vous dis.
Je sais pas pour vous mais cet introduction, ce paragraphe.... réminiscence? impression de déjà vu? Oui, je suis déjà venu ici, d'ailleurs je vous y ai croisé, n'est-il pas? D'ailleurs comment vous portez-vous? Avec un Chariot élévateur? Ah oui ça ne va pas fort (de chocolat)
Où est-ce que j'en étais... ah oui, le Wacken, partie 2 comme le laisse subtilement suggéré le titre. Il s'agit là de la partie principale du Festival, à savoir les journées où étaient ouvertes les deux grosses scènes, plus celles d'à coté (en tout ça laisse 7 scènes de disponibles. (pas en même temps)
Nous en sommes donc rendus au:
Jeudi 4:
Avant d'aller au grande qui de tout de façon n'ouvrait pas avant 15h, 16h pour le premier concert que nous ne sommes pas allé voir, on a décidé de tourner sur les petites scènes afin de commencer avec Ski's Country Thrash. Qui comme le nom l'indique donne dans le style Rock'n'Roll/Country, avec contrebasse et Banjo mais dans une sonorité plus métallisé. Pour moi qui suis un grand fan des deux styles j'ai pas mal quiffé.
Après ce concert on a attendu pour STier, mais je ne m’étendrai pas sur ce groupe, il n'y a pas grand chose à en dire, ça manquait d'energie comme de présence scénique, on s'est barré vite fait. Et le concert suivant qu'on s'est prévu ben c'était à nouveau Russkaja (cf article précédent)
Et c'est après qu'on allé devant les grandes scènes, en particulier la "True Metal Stage" ou passaient Helloween puis Ozzy. Donc en attendant on regarde les écrans géants et tout d'abord Bülent Ceylan qui a pu faire son show pendant 20 minutes. Et que je parle de show, c'est qu'il s'agit d'un humoriste turc/allemand, qui joue à fond sur sa double nationalité pour faire rire, même si là il est venu avec un caddie sur scène en nous expliquant les tenants et aboutissants d'un supermarché allemands avec ce que ça implique. Bonne humeur donc. Si tu comprends. J'ai pas eu trop de souci, une année en Allemagne ça aide donc.
Bref sur ceux on est repassé à la musique avec Frei Wild, un groupe de Hard Rock allemand qui fêtait au Wacken leur 10 ans d’existence et, et personnellement je ne trouve pas la musique transcendante, disons que ça s'écoute mais c'est entendu.
Et de là on rentre dans le bon gros Powermétal de Helloween. 1h15 q'uon ne voit pas passer, entre les classiques Keeper of the Seven Keys, Dr Stein et autres. C'est le genre de groupe qui a certains moments adorent faire participer le public et l'on ne se prive pas. Par contre vous avez interêt à aimer les chansons longues
Une fois Helloween fini on repasse sur la "Black Metal Stage" ou de mon point de vue sur les écrans pour Blind Guardian. Groupe que je connaissais mais que de nom, que l'autre Poney a dû me conseiller. Et j'avoue qu'au début j'ai eu assez peur vu que le son n'était pas génial, la double pédale dépassant de loin le son des autres instruments. Mais une fois ce problème réglé, il faut dire ce qui est, il donne tout pour un concert vachement agréable à écouter et à voir (plus certains détails qui aident)
Puis on arrive à Ozzy. Ozzy Osbourne, Prince des ténèbres, chanteur de Black Sabbath ou même en solo. Ou si vous aimez ça, il a eu aussi ça période téléréalité. Bref un personnage. Sauf qu'il ne doit rester que ça, l'énergie n'est plus là, les titres solos non plus. On a du Paranoid ou du Iron Man, ça se regarde, ça s'écoute, mais dans mon canapé ça m'aurait fait autant d'effet, d'autant plus qu'être écrasé comme une crêpe pendant 1h30 c'est pas DU TOUT mon style. Pas grand chose à en tirer malheureusement
Vendredi 5:
On recommence la journée avec le Power/Heavy metal de Primal Fear que beaucoup on comparé à l'époque avec Judas Priest, le chanteur de Primal Fear ayant formé ce groupe après avoir été pressenti pour remplacer Bob Halford quand celui-ci parti de Judas Priest. Rien de particulier à signaler, on reste dans le Heavy classique donc... on passe à Suicidale Tendencies, groupe de Metals mexicains qui même si on m'en avait dit du bien, je trouvais assez mous sur scène. Du coup avec mon pote on a assez vite abandonné l'idée de regarder ce concert donc on est repassé sur les petites scènes avec: The Smackballz. Comment expliquer. Ils font du métal avec des instruments pas prévus pour. Si la guitare reste présente, pour la batterie on réduit au Charleston/Cymbales et Cajon. Et sinon on a un accordéon. Le résultat est pas pour me déplaire d'autant que ce genre de connerie bouge bien.
Après ça je suis repassé au métal plus traditionnel de Rhapsody of fire que je tenais à voir et je n'ai pas été deçu. Le power métal restera mon style préféré je crois. Et il faut dire qu'avec la prog ici je n'ai pas été déçu.
Trivium. Ma grosse surprise du festival. A vrai dire je suis pas un gros fan de métal bourrin et de chant guttural, mais ce groupe a réussi à trouver un liant pour que j'arrive à kiffer ça. Je n'écouterai pas plus que ça en rentrant (et effectivement je n'écoute pas plus que ça). Mais sympa quoi.
Après ça on est passé à quelque chose de plus classique. Les inventeurs du cuir/moustache à la sauce métal (bon ok on a gardé que le cuir, quoique), j'ai nommé Judas Priest. Les images de fond de scène qui vont et vienne, la Harley sur la scène, la communication avec le public, tout y est pour un bon moment, et ça n'a pas raté. Du heavy comme on l'aime. Painkiller, Breaking the Law. Le métal des années 70-80 à son apogée.
Et de là on passe à quelque chose de plus Black: Trypticon. Et autant être clair: vous pouvez écouter ça chez vous, honnêtement j'ai assisté à tout le concert, je n'ai pas compris l'interêt d'un live. Il bouge pas, il ne communique pas, limite un regard pour le public. C'est en aucun cas du dédain mais c'est vide. Et bizarrement ça clash avec le groupe suivant, dont tout l’intérêt est scénique: Airbourne. Airbourne ils bougent, ils échangent les places, ils courent partout. Il (a comprendre le guitariste/chanteur Joel O'Keffe) éclaire le public d'un spot, monte sur une tour de son taper son solo puis redescend, secoue puis fais éclater les canettes de bière sur son crâne avant de jeter ça dans le public. Airbourne c'est tout ça. Et un peu plus. Un peu de musique. Le bon gros Hard rock à la AC/DC. Autant être clair pour préparer le concert j'ai écouté un peu avant d'y aller, le cd je suis pas fan. Mais en Live c'est vivant, rapide, actif, Airbourne quoi.
Pour le dernier concert de cette soirée de samedi, on a eu le droit au Finlandais d'Apocalyptyca, et pour faire part de mon impression, je vais vous rediriger vers l'article où Brieuc qui décrit ça bien mieux que moi. (Ceci est un lien)
Donc pour être clair, on s'est barré au bout d'une bonne vingtaine de minutes.
Samedi 6:
Quand arrive la dernière journée, j'ai eu une petite appréhension, déjà parce que c'était la dernière journée, et aussi parce qu'elle était pas mal axé Black/Death métal, qui ne sont pas vraiment mes styles préférées.
Toujours est-il qu'on a commencé par Moonsorrow, groupe de Pagan Finlandais qui aurait mérité un peu plus d’ambiance, mais vrai qu'attirer les foules à midi n'était pas forcément le plus facile. Autant dire ce qui est, j'ai un gros faible pour les groupes qui savent utiliser et mettre en avant un clavier pour donner une ambiance plus mystique au barda. Et ce groupe ne déroge pas à la règle.
Changement de scène pour Crashdïet, groupe de Glam Metal Suédois qui a rencontré le même problème que leur prédécesseur, à savoir un public ramolli malgré une implication de tout les moment du Chanteur Simon Cruz et du guitariste Martin Sweet. Après tout ça reste du Glam donc ça reste de la scène. Et des gars qu'on sait pas si c'est un gars ou une fille (cf le guitariste) Sinon pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, on reste dans le musicalement classique. Un bon concert sans particularité. Bon concert quand même faut pas déconner.
Et de là jusqu'à 16h, on n'a plus eu grand chose à se mettre sous la dent tel que Dir in Grey (Metal progressif Japonais) ou Mayhem (Black Metal). Et puis on a commencé à regarder de loin Knorkator. "Deutschlands meiste Band der Welt". Et c'est bien dommage car c'est bien sur scène qu'il donne tout ce qu'ils ont. Dans le genre groupe de métal décalé. Gars en toge, "Bulle" de clavier. Je vous laisse juger du résultat:
Un grand n'importe quoi scénique, et j'avoue que j'aurai aimé arriver plus tôt et me foutre dans la foule. Mais soit, on en était rendu au Heavy Metal de Iced Earth.
Iced Earth c'est le Heavy Metal 80' dans sa plus pur Tradition, quelques touches de Power, qui fait toujours plaisir à ecouter, d'autant qu'on a eu le droit à une touche d'émotion puisque c'était le dernier concert avec Matt Barlow, le chanteur, qui a décidé de se retirer une nouvelle fois du groupe (il fut chanteur de Iced Earth de 1994 à 2003 puis 2007 à ce fameux concert au Wacken) pour des raisons personnelles. Bref de là on est passé au Metal de Sepultura, je n'étais pas fan auparavant, je ne le suis pas devenu entre temps.
Puis vint le tour d'Avantasia. Je me dois d'abord de fournir quelques explications: Avantasia est le projet de Tobias Sammet, chanteur de Edguy, groupe de Heavy Metal allemand, qui lance ce projet en 2000, projet qui correspond à l'écriture d'un "Opera" metal. Chaque chanteur à un rôle défini, car oui, il s'agit plus ou moins d'un "Super-groupe" où les invités de marque défile, sur Album ou sur scène. Le line-up de départ comprend Tobias Sammet au chant, Kai Hansen (Guitare, Helloween/Gamma Ray), Amanda Sommerville (Chant, Epica), Felix Bohnke (Batterie, Edguy), Robert Hunecke (Basse), Miro Rodenberg (Clavier, Kamelot/Epica), Sascha Paeth et Oliver Hartmann (Guitare, Edguy/Rhapsody of fire) puis quelques guests: Mickael Kiske (Helloween), Jorn Lande (Masterplan) Bob Catley (Magnum) ou Rudolf Schenker (Scorpions). Que du beau monde pour du Power Metal bien planant. ET si les Lost In Space, Dying for an Angel ou Farewell étaient de la partie, je dois avouer que c'est bien ce dernier qui m'a fait le plus frissonner, plus de je ne sais pas combien de personnes chantant le refrain, ça te troue. (et là encore en réécoutant je me suis pris des frissons, je suis faible)
(Sinon pour les motivé il y a la version longue là) Profitez-en, Tobias repart cette année avec Edguy, on ne sait pas quand Avantasia repartira.
Et du coup on s'est pris une petite pose bière avant le groupe que j'attendais, que j'ai déjà vu, et que je kiffe toujours autant: MOTÖRHEAD (mais pourquoi je crie d'un coup comme ça moi?) Attendez je réessaye. LEMMMMMMMMMMMMMY (ok donc j'ai craqué). Bref si je ne suis pas fan du dernier album que je trouve ramolli, et dont ils ont joué quelques morceaux sur scènes (Get back in line, I know how to die) il faut savoir que mon album préféré est un assez récent à savoir Inferno (2006) j'ai donc littéralement pété un plombs quand a commencé le premier riff de "In the Name of Tragedy" qui doit rester une de mes chansons préférées avec Whorehouse Blues (mais cette chanson est hors compétition, puisque dans un style assez différent) Après cette chanson on eu le droit au classique de Motörhead: Overkill, Killed by Death, Bomber, sans oublier Ace of Spades. Je dois avouer que l'heure et demi de set, comme pour Avantasia, je ne l'ai pas vu passer.
Tout comme le dernier concert que nous avons fait au Wacken, ou les gens ne criaient pas METAL ou encore "NOM D'UN GROUPE ALEATOIRE" mais HUMPPAAAAAAAAA! Pour se mettre dans le bain, il faut savoir que le/la Humppa est un genre de musique "traditionnelle" finlandais. Nous avons donc eu droit à Eläkelaiset (Atchoum) qui reprend donc des classiques metals/rocks à la sauce Humppa pour notre plus grand plaisir. Je dois avouer que j'avais une petite appréhension, il faut savoir que les membres jouent assis, ce qui pour foutre l'ambiance ne paraît pas top. Vieux préjugé de merde, il te foutent un barouf de tout les diables. Par ailleurs si il a fait beau tout le week-end, durant ce concert on s'est pris une averse sur la gueule du type "trempé en deux deux" Du coup on continuait à danser comme des barbares torses nues sous la pluie entre les gens en cape de pluie. (qui, je l'ai appris par après étaient pour la plupart aussi trempé que nous)
Voilà pour le résumé rapide de ce week-end/semaine de fou, vous aurez remarqué que je n'ai pas fait un speech trop long pour chaque groupe déjà parce que je ne fais pas ça très bien et que deux semaines après ça fait déjà loin. Par ailleurs pour ceux qui me connaissent en concert, je la joue simple, qu'importe comment ça se passe, ce qui reste c'est ce que tu vis, pas les notes que tu feras pour ton blog (ni les photos, qui vous le remarquerez son absente.
Ce qui n'empêche pas de ramener des souvenirs comme un Rubix-Cube Wacken (offert dans le sachet d'arrivée avec programme, sachet poubelle, sachet poubelle bis (en fait une cape de pluie)), capote, porte-clé, etc) sinon j'ai aussi gardé quelques verres plastiques (gobelet plastique avec caution) et un t-shirt parce qu'il faut pas déconner.
P.S.: le dit verre de bière, c'est du 1 litre. On est en Allemagne hein :D
Rhapsody.. ahhh Rhapsody le groupe de mes années lycée où j'écoutais leurs premiers albums en boucle, passés les 4 premiers je trouvais ça imbuvables, et les années passant je suis un peu moins dans le trip , mais bon réécoutez ce chef d'oeuvre qu'est Symphony of Enchanted Lands, les poils quoi...
En tout cas t'as vu du beau monde, je pensais pas que t'aimais autant le style power métal / speed métal !