Elle n'est pas encore arrivée, pourtant je dois dire que je l'attends assez impatiemment. Il faut dire que la fin des vacances j'ai de quoi faire. Préparer tout l'administratif pour l'année à venir (que je n'ai pas pu faire en Allemagne), voir ma chambre sur Strasbourg pour l'année à venir (oui, j'ai osé faire confiance à ma sœur pour me trouver un appart, j'ai donc le contrat et tout en bonne et due forme, sauf que j'ai pas vu l'appart, enjoy), aider la dite sœur à déménager (L'éducation nationale à réussi à la mettre dans un collège à Fontainebleau, 5h de route, enjoy bis)
Par ailleurs j'ai aussi (enfin) vu l'entreprise dans laquelle je vais travailler en alternance pour les trois ans à venir. (oui, j'ai un entretien téléphonique de 1 heure pour le poste, et comme pour l'appart je n'étais pas encore passé jusqu'à présent. Faire tout à distance, c'est pas facile mais bon, on se débrouille) Je devrais commencer d'ici à deux semaines.
Et vu que je suis rentré, j'ai aussi eu le temps (enfin les 3 derniers jours hein, pas auparavant) pour développer un négatif et une petite série de photo. Et si la dernière fois le developpement du négatif m'avait posé souci, ici aucun, un peu de matériel et le problème est résolu (en l’occurrence un thermomètre, ça vous sauve un négatif) J'ai même acheté un classeur pour enfin pouvoir trier les négatifs que je développe. C'est magnifique. Enfin pour le coup cette fois c'est le scanner qui ne me plaît pas, les photos sont éclaircies, je pinaille, je râle, mais si jamais vous connaissez la sortie.
Par ailleurs si je fais encore ce négatif, je ne sais pas pour la suite. Je commence à devoir reprendre du consommable (produit chimique entre autres) et la boutique où je me fournissais jusqu'à présent n'est plus, à la limite je pourrai maintenant y acheter un vélo mais c'est pas pratique pour les photos vous en conviendrez. Bref toujours est-il qu'avec les frais de port aussi cher que le produit lui-même (8€) ça va commencer à faire très cher et je sais pas si je continuerai (Peut-être voir à vendre toute la pile de photos que j'ai accumulé). On verra d'ici là.
Sur ceux je vais me faire mes soirées préférées, le combo vinyls/bougie/encens/whisky passe bien.
Faisant dès à présent face à une flemmingite aigue, je me surpasse pour vous écrire cette article qui fait suite au précédent. Logique puisque les articles se suivent, le monde est bien foutu vous ne trouvez pas? D'ailleurs aujourd'hui le ciel était magnifique, j'ai même pu trouver un nuage perdu dans le ciel avec une forme de dragon empaillé par un sourd-muet près du Detroit de Gibraltar. De la poésie je vous dis.
Je sais pas pour vous mais cet introduction, ce paragraphe.... réminiscence? impression de déjà vu? Oui, je suis déjà venu ici, d'ailleurs je vous y ai croisé, n'est-il pas? D'ailleurs comment vous portez-vous? Avec un Chariot élévateur? Ah oui ça ne va pas fort (de chocolat)
Où est-ce que j'en étais... ah oui, le Wacken, partie 2 comme le laisse subtilement suggéré le titre. Il s'agit là de la partie principale du Festival, à savoir les journées où étaient ouvertes les deux grosses scènes, plus celles d'à coté (en tout ça laisse 7 scènes de disponibles. (pas en même temps)
Nous en sommes donc rendus au:
Jeudi 4:
Avant d'aller au grande qui de tout de façon n'ouvrait pas avant 15h, 16h pour le premier concert que nous ne sommes pas allé voir, on a décidé de tourner sur les petites scènes afin de commencer avec Ski's Country Thrash. Qui comme le nom l'indique donne dans le style Rock'n'Roll/Country, avec contrebasse et Banjo mais dans une sonorité plus métallisé. Pour moi qui suis un grand fan des deux styles j'ai pas mal quiffé.
Après ce concert on a attendu pour STier, mais je ne m’étendrai pas sur ce groupe, il n'y a pas grand chose à en dire, ça manquait d'energie comme de présence scénique, on s'est barré vite fait. Et le concert suivant qu'on s'est prévu ben c'était à nouveau Russkaja (cf article précédent)
Et c'est après qu'on allé devant les grandes scènes, en particulier la "True Metal Stage" ou passaient Helloween puis Ozzy. Donc en attendant on regarde les écrans géants et tout d'abord Bülent Ceylan qui a pu faire son show pendant 20 minutes. Et que je parle de show, c'est qu'il s'agit d'un humoriste turc/allemand, qui joue à fond sur sa double nationalité pour faire rire, même si là il est venu avec un caddie sur scène en nous expliquant les tenants et aboutissants d'un supermarché allemands avec ce que ça implique. Bonne humeur donc. Si tu comprends. J'ai pas eu trop de souci, une année en Allemagne ça aide donc.
Bref sur ceux on est repassé à la musique avec Frei Wild, un groupe de Hard Rock allemand qui fêtait au Wacken leur 10 ans d’existence et, et personnellement je ne trouve pas la musique transcendante, disons que ça s'écoute mais c'est entendu.
Et de là on rentre dans le bon gros Powermétal de Helloween. 1h15 q'uon ne voit pas passer, entre les classiques Keeper of the Seven Keys, Dr Stein et autres. C'est le genre de groupe qui a certains moments adorent faire participer le public et l'on ne se prive pas. Par contre vous avez interêt à aimer les chansons longues
Une fois Helloween fini on repasse sur la "Black Metal Stage" ou de mon point de vue sur les écrans pour Blind Guardian. Groupe que je connaissais mais que de nom, que l'autre Poney a dû me conseiller. Et j'avoue qu'au début j'ai eu assez peur vu que le son n'était pas génial, la double pédale dépassant de loin le son des autres instruments. Mais une fois ce problème réglé, il faut dire ce qui est, il donne tout pour un concert vachement agréable à écouter et à voir (plus certains détails qui aident)
Puis on arrive à Ozzy. Ozzy Osbourne, Prince des ténèbres, chanteur de Black Sabbath ou même en solo. Ou si vous aimez ça, il a eu aussi ça période téléréalité. Bref un personnage. Sauf qu'il ne doit rester que ça, l'énergie n'est plus là, les titres solos non plus. On a du Paranoid ou du Iron Man, ça se regarde, ça s'écoute, mais dans mon canapé ça m'aurait fait autant d'effet, d'autant plus qu'être écrasé comme une crêpe pendant 1h30 c'est pas DU TOUT mon style. Pas grand chose à en tirer malheureusement
Vendredi 5:
On recommence la journée avec le Power/Heavy metal de Primal Fear que beaucoup on comparé à l'époque avec Judas Priest, le chanteur de Primal Fear ayant formé ce groupe après avoir été pressenti pour remplacer Bob Halford quand celui-ci parti de Judas Priest. Rien de particulier à signaler, on reste dans le Heavy classique donc... on passe à Suicidale Tendencies, groupe de Metals mexicains qui même si on m'en avait dit du bien, je trouvais assez mous sur scène. Du coup avec mon pote on a assez vite abandonné l'idée de regarder ce concert donc on est repassé sur les petites scènes avec: The Smackballz. Comment expliquer. Ils font du métal avec des instruments pas prévus pour. Si la guitare reste présente, pour la batterie on réduit au Charleston/Cymbales et Cajon. Et sinon on a un accordéon. Le résultat est pas pour me déplaire d'autant que ce genre de connerie bouge bien.
Après ça je suis repassé au métal plus traditionnel de Rhapsody of fire que je tenais à voir et je n'ai pas été deçu. Le power métal restera mon style préféré je crois. Et il faut dire qu'avec la prog ici je n'ai pas été déçu.
Trivium. Ma grosse surprise du festival. A vrai dire je suis pas un gros fan de métal bourrin et de chant guttural, mais ce groupe a réussi à trouver un liant pour que j'arrive à kiffer ça. Je n'écouterai pas plus que ça en rentrant (et effectivement je n'écoute pas plus que ça). Mais sympa quoi.
Après ça on est passé à quelque chose de plus classique. Les inventeurs du cuir/moustache à la sauce métal (bon ok on a gardé que le cuir, quoique), j'ai nommé Judas Priest. Les images de fond de scène qui vont et vienne, la Harley sur la scène, la communication avec le public, tout y est pour un bon moment, et ça n'a pas raté. Du heavy comme on l'aime. Painkiller, Breaking the Law. Le métal des années 70-80 à son apogée.
Et de là on passe à quelque chose de plus Black: Trypticon. Et autant être clair: vous pouvez écouter ça chez vous, honnêtement j'ai assisté à tout le concert, je n'ai pas compris l'interêt d'un live. Il bouge pas, il ne communique pas, limite un regard pour le public. C'est en aucun cas du dédain mais c'est vide. Et bizarrement ça clash avec le groupe suivant, dont tout l’intérêt est scénique: Airbourne. Airbourne ils bougent, ils échangent les places, ils courent partout. Il (a comprendre le guitariste/chanteur Joel O'Keffe) éclaire le public d'un spot, monte sur une tour de son taper son solo puis redescend, secoue puis fais éclater les canettes de bière sur son crâne avant de jeter ça dans le public. Airbourne c'est tout ça. Et un peu plus. Un peu de musique. Le bon gros Hard rock à la AC/DC. Autant être clair pour préparer le concert j'ai écouté un peu avant d'y aller, le cd je suis pas fan. Mais en Live c'est vivant, rapide, actif, Airbourne quoi.
Pour le dernier concert de cette soirée de samedi, on a eu le droit au Finlandais d'Apocalyptyca, et pour faire part de mon impression, je vais vous rediriger vers l'article où Brieuc qui décrit ça bien mieux que moi. (Ceci est un lien)
Donc pour être clair, on s'est barré au bout d'une bonne vingtaine de minutes.
Samedi 6:
Quand arrive la dernière journée, j'ai eu une petite appréhension, déjà parce que c'était la dernière journée, et aussi parce qu'elle était pas mal axé Black/Death métal, qui ne sont pas vraiment mes styles préférées.
Toujours est-il qu'on a commencé par Moonsorrow, groupe de Pagan Finlandais qui aurait mérité un peu plus d’ambiance, mais vrai qu'attirer les foules à midi n'était pas forcément le plus facile. Autant dire ce qui est, j'ai un gros faible pour les groupes qui savent utiliser et mettre en avant un clavier pour donner une ambiance plus mystique au barda. Et ce groupe ne déroge pas à la règle.
Changement de scène pour Crashdïet, groupe de Glam Metal Suédois qui a rencontré le même problème que leur prédécesseur, à savoir un public ramolli malgré une implication de tout les moment du Chanteur Simon Cruz et du guitariste Martin Sweet. Après tout ça reste du Glam donc ça reste de la scène. Et des gars qu'on sait pas si c'est un gars ou une fille (cf le guitariste) Sinon pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, on reste dans le musicalement classique. Un bon concert sans particularité. Bon concert quand même faut pas déconner.
Et de là jusqu'à 16h, on n'a plus eu grand chose à se mettre sous la dent tel que Dir in Grey (Metal progressif Japonais) ou Mayhem (Black Metal). Et puis on a commencé à regarder de loin Knorkator. "Deutschlands meiste Band der Welt". Et c'est bien dommage car c'est bien sur scène qu'il donne tout ce qu'ils ont. Dans le genre groupe de métal décalé. Gars en toge, "Bulle" de clavier. Je vous laisse juger du résultat:
Un grand n'importe quoi scénique, et j'avoue que j'aurai aimé arriver plus tôt et me foutre dans la foule. Mais soit, on en était rendu au Heavy Metal de Iced Earth.
Iced Earth c'est le Heavy Metal 80' dans sa plus pur Tradition, quelques touches de Power, qui fait toujours plaisir à ecouter, d'autant qu'on a eu le droit à une touche d'émotion puisque c'était le dernier concert avec Matt Barlow, le chanteur, qui a décidé de se retirer une nouvelle fois du groupe (il fut chanteur de Iced Earth de 1994 à 2003 puis 2007 à ce fameux concert au Wacken) pour des raisons personnelles. Bref de là on est passé au Metal de Sepultura, je n'étais pas fan auparavant, je ne le suis pas devenu entre temps.
Puis vint le tour d'Avantasia. Je me dois d'abord de fournir quelques explications: Avantasia est le projet de Tobias Sammet, chanteur de Edguy, groupe de Heavy Metal allemand, qui lance ce projet en 2000, projet qui correspond à l'écriture d'un "Opera" metal. Chaque chanteur à un rôle défini, car oui, il s'agit plus ou moins d'un "Super-groupe" où les invités de marque défile, sur Album ou sur scène. Le line-up de départ comprend Tobias Sammet au chant, Kai Hansen (Guitare, Helloween/Gamma Ray), Amanda Sommerville (Chant, Epica), Felix Bohnke (Batterie, Edguy), Robert Hunecke (Basse), Miro Rodenberg (Clavier, Kamelot/Epica), Sascha Paeth et Oliver Hartmann (Guitare, Edguy/Rhapsody of fire) puis quelques guests: Mickael Kiske (Helloween), Jorn Lande (Masterplan) Bob Catley (Magnum) ou Rudolf Schenker (Scorpions). Que du beau monde pour du Power Metal bien planant. ET si les Lost In Space, Dying for an Angel ou Farewell étaient de la partie, je dois avouer que c'est bien ce dernier qui m'a fait le plus frissonner, plus de je ne sais pas combien de personnes chantant le refrain, ça te troue. (et là encore en réécoutant je me suis pris des frissons, je suis faible)
Et du coup on s'est pris une petite pose bière avant le groupe que j'attendais, que j'ai déjà vu, et que je kiffe toujours autant: MOTÖRHEAD (mais pourquoi je crie d'un coup comme ça moi?) Attendez je réessaye. LEMMMMMMMMMMMMMY (ok donc j'ai craqué). Bref si je ne suis pas fan du dernier album que je trouve ramolli, et dont ils ont joué quelques morceaux sur scènes (Get back in line, I know how to die) il faut savoir que mon album préféré est un assez récent à savoir Inferno (2006) j'ai donc littéralement pété un plombs quand a commencé le premier riff de "In the Name of Tragedy" qui doit rester une de mes chansons préférées avec Whorehouse Blues (mais cette chanson est hors compétition, puisque dans un style assez différent) Après cette chanson on eu le droit au classique de Motörhead: Overkill, Killed by Death, Bomber, sans oublier Ace of Spades. Je dois avouer que l'heure et demi de set, comme pour Avantasia, je ne l'ai pas vu passer.
Tout comme le dernier concert que nous avons fait au Wacken, ou les gens ne criaient pas METAL ou encore "NOM D'UN GROUPE ALEATOIRE" mais HUMPPAAAAAAAAA! Pour se mettre dans le bain, il faut savoir que le/la Humppa est un genre de musique "traditionnelle" finlandais. Nous avons donc eu droit à Eläkelaiset (Atchoum) qui reprend donc des classiques metals/rocks à la sauce Humppa pour notre plus grand plaisir. Je dois avouer que j'avais une petite appréhension, il faut savoir que les membres jouent assis, ce qui pour foutre l'ambiance ne paraît pas top. Vieux préjugé de merde, il te foutent un barouf de tout les diables. Par ailleurs si il a fait beau tout le week-end, durant ce concert on s'est pris une averse sur la gueule du type "trempé en deux deux" Du coup on continuait à danser comme des barbares torses nues sous la pluie entre les gens en cape de pluie. (qui, je l'ai appris par après étaient pour la plupart aussi trempé que nous)
Voilà pour le résumé rapide de ce week-end/semaine de fou, vous aurez remarqué que je n'ai pas fait un speech trop long pour chaque groupe déjà parce que je ne fais pas ça très bien et que deux semaines après ça fait déjà loin. Par ailleurs pour ceux qui me connaissent en concert, je la joue simple, qu'importe comment ça se passe, ce qui reste c'est ce que tu vis, pas les notes que tu feras pour ton blog (ni les photos, qui vous le remarquerez son absente.
Ce qui n'empêche pas de ramener des souvenirs comme un Rubix-Cube Wacken (offert dans le sachet d'arrivée avec programme, sachet poubelle, sachet poubelle bis (en fait une cape de pluie)), capote, porte-clé, etc) sinon j'ai aussi gardé quelques verres plastiques (gobelet plastique avec caution) et un t-shirt parce qu'il faut pas déconner.
P.S.: le dit verre de bière, c'est du 1 litre. On est en Allemagne hein :D
Avant de passer sur la deuxième partie du Wacken, qui autant être clair me prend pas mal de temps parce que j'aime un peu renseigner mais que ça fait déjà deux semaines, donc je suis obligé de chercher de la matière. Et autant être clair, je ne serai pas aussi exhaustif que les autres patapons, je n'ai pas vocations à écrire des textes sur ce que j'écoute mais à vivre à fond ce que j'écoute. C'est pourquoi il n'y aura aucune photo ou vidéo de moi dans l'article à venir.
Mais soit, je parlerai ici à nouveau musique, à savoir tout les concerts auquel j'ai pu assister l'année écoulé, et ceux qui m'ont le plus marqué, que ce soit le style, la prestation scénique, le tout. Il faut savoir que la culture musicale est quand même plus large en Allemagne (j'ai pu d'ailleurs en discuter à l'époque avec les membres de Mystery Blue dont je parlerai certainement plus tard) du coup le week-end arrivé, il n'est pas rare d'avoir 4-5 bars d'ouvert proposant des concerts à prix abordables (en moyenne 5 à 10€) et j'ai du faire ainsi plus d'une quarantaine de concerts à mon avis.
Je ne parlerai que rapidement de ceux que j'ai regardé au "LIveCV", qui proposait tout les jeudis des petits concerts Jazzy/Blues, sympa mais souvent rien de particulier, d'autant que l'ambiance était assez sereine. Autant tout le monde est là pour la musique, autant tout le monde est assis, ce qui personnelement n'est pas mon type de live préféré mais soit. Celui qui a dû le plus me marqué fut le live de Julia Oschewsky &Band, qui est du jazz, un peu teinté progressif, très construit, pas de place à l’improvisation.
Dès lors j'en viens au scène de reprises. Pour essentiellement joué au "Sounds", avec Lead Zeppelin, Powerslave (Iron Maiden Cover), The Great Pretender (Queen cover). Déjà avec The Great Pretendre, autant sur le niveau mise en scène il n'y a rien à dire, autant la voix du chanteur est comme celle de Freddie, charismatique (Et il faut y aller) par contre il est chiant... entre chaque morceau se taper un monologue de 10 minutes... non quoi. Puis je pense en venir au concert que j'ai le plus regretté cette année à savoir EZ/DZ, un groupe de reprise d'AC/DC mais .... aucune energie, pas de mise en scène... c'était chiant quoi. En gros je me suis barré à "l'entre-acte". N'y allez pas. Par contre Lead Zeppelin et Powerslave, aucune hésitation, si vous pouvez y aller, faites vous plaise. Ça ne vaut surement pas l'original mais c'est bien trippant quand même.
Puis on en vient au groupe originaux. Je me suis fais ma petite sélection de 5-6 vous prenez ce que vous voulez. Mais si j'ai l'occasion c'est des groupes que j'irai revoir.
Tout d'abord le petit groupe de blues, les "Hoodoo Men", connu juste dans le coin, ils sont de Kiel, ils jouent sur Lübeck et pas tellement plus loin mais c'est l'un des premiers groupes que j'ai vu et que j'ai naturellement adoré. Rien de compliqué, une basse, une guitare, une batterie et c'est parti mon kiki:
L'avantage aussi des petits concerts dans les bars, c'est qu'à la fin tu bois une bière tranquille avec eux, tu négocies un CD, tranquille quoi. (Oui c'est l'un des deux seuls Cd que j'ai acheté, je suis étudiant, je suis pauvre cqfd)
Bref on va passer à quelques choses de plus rock'n'roll, je dirai même de Rockabilly. Rockabilly/Burlesque précisons quand même. Car si ils sont trois à jouer sur scène, il y a une chanson sur deux ou deux charmantes demoiselles faisait le show devant. Je veux bien sûr parler de Big John Bates Et croyez moi qu'avec ça vous êtes parti pour danser toute la soirée. Et plus si affinité. A voir.
Il faut dire que le bar où j'étais le plus souvent devait être celui à la programmation la plus éclectique puisque du Rockabilly on passe à la "Musique du monde" de Evelyn Kryger, le dernier concert que j'ai vécu à Lübeck, disons que j'arrive pas à cerné le style, si il y en a un qui connait le mot qu'il prévienne. Toujours est-il que ça se danse très bien, "Gypszo Groove Dysco" (D'ailleurs le Y est-il une réminiscence de Lynyrd, bien que le style soit très éloigné?) Il faut dire que ce groupe c'était la première partie, première partie que j'ai plus quiffé que le concert principal mais qu'importe. La tête bouge dans tout les sens, le corps suit, et la bière aussi (2min12)
Et là vous avez le lien si vous êtes comme moi et que vous en voulez toujours plus. (Oui j'écoute un peu en boucle depuis que je suis rentré de ce concert, il y a... un bon mois) Et avant ce concert j'ai pu découvrir une bande de joyeux Finlandais qui font du "Nintendo Rock" (je n'invente rien, c'est dans leur description) et c'est pas faux. C'est des gamins qui ont grandi à l'air 8-Bits et ça se sent. Partout:
Pietu Sepponen - Guitar & Karaoke
Antti Luoma - Drums & Hammering
Markus Kettinen - Keyboards & Mushrooms
(cette description du groupe est sur la page Facebook) Pour faire simple c'est un mélange de Métal pour la voix et la batterie et de vieux riffs old-School au clavier. On a même eu le droit à la fin à une sorte de valse entre-coupés de morceaux plus... headbangants, un grand n'importe quoi. En pyjama:
J'ai par ailleurs récupéré un T-Shirt du groupe. Et j'ai aussi récupéré le t-Shirt d'un autre groupe, qui restera celui qui m'a le plus marqué cette année: Valravn. Valravn c'est planant, c'est un voyage. Partout. Tu fermes les yeux et tu te laisses flotter. Le rythme n'est pas des plus entraînant mais je n'ai jamais autant transpiré qu'à leur concert. Je ne peux pas exprimé la claque que j'ai pris. A la fin du concert j'étais encore pendant 10 minutes à planer devant la scène. Et je n'exagère pas.
Du coup ça c'est le fameux T-shirt de Valravn avec la vielle dans le dos (si toi aussi tu a lu "vieille" tu peux aller mourir en paix) que personne ne voit parce que j'ai les cheveux trop long.
Par ailleurs encore niveau musique je dois encore rajouter ici les Vinyls que j'ai acheté en Allemagne parce qu'à 1€ c'est moins cher qu'un CD. Et c'est quand même 'achement plus classe
Faisant dès à présent face à une flemmingite aigue, je me surpasse pour vous écrire cette article qui fait suite au précédent. Logique puisque les articles se suivent, le monde est bien foutu vous ne trouvez pas? D'ailleurs aujourd'hui le ciel était magnifique, j'ai même pu trouver un nuage perdu dans le ciel avec une forme de dragon empaillé par un sourd-muet près du Detroit de Gibraltar. De la poésie je vous dis.
Bref, je ne suis pas ici pour vous parlez d'un quelconque pingouin à lunettes d'Afrique centrale mais d'un des plus grands festival de Metal au monde auquel je suis allé, à savoir le Wacken. C'était à une heure de route de la où j'ai créché toute l'année, autant en profiter.
Mais avant de venir au festival lui-même, qui commençait le mercredi 4, je me permets d'aller un peu en arrière pour raconter le samedi précédant. En fait non, je vais commencer au vendredi. A savoir le vendredi matin, sortant du museum d'Histoire naturelle de Berlin, je me fais vulgairement saucer avant de pouvoir arrivé à la gare ou j'avais mon train sur les coup de 13h. (cf article précédant) Du coup je rentre sur les coups de 16h à Lübeck, prêt à dormir histoire d'être en forme le samedi, puisqu'il y avait dans un des bars que j'ai fréquente toute l'année une série de concert "d'échauffement". 16 Heures à 1h du mat, il y a de la marge. Ah oui, petite précision, un pote m'a rejoint d'Alsace pour qu'on aille au Wacken. Il est donc parti le samedi matin à 3 heures en voiture pour arriver à 16 heures sur Lübeck. Sachant que le soir on avait les concerts, il a passé une bonne nuit par après.
Bref, une série de petit concert sympa, deux scènes, une dehors et une dedans, 9 concerts avec des groupes pas forcément connus mais qui permettent d'échauffer la nuque de près de 200 Headbangers. Il faut tout de même dire que la déco de ce bar est überklasse, que des éléments de recups mécaniques, un gros médaillon (genre 1m50/2m de diamètre) de Lénine avec une ampoule à la place de l'oeil. On avait par ailleurs repéré une tronçonneuse qui pendait au plafond.
On a pu rencontrer un Français qui a rencontré sa femme au Wacken et qui depuis bosse sur Lübeck, quelques gens qu'on allait recroiser par après, la bonne soirée tranquille Honnêtement si vous pouvez venir un peu plus tôt pour le Wacken c'est le truc sympa. Pour le coup on s'est tout de même tiré à minuit mon pote commençant une sieste les sièges du dit bars.
Mais ce n'est que le début, on est arrivé au Wacken le Mardi, sur les coups de 14 Heures. Pour expliquer la mentalité près du village, il faut se dire qu'en arrivant on a croisé un père et son gamin en train de faire du vélo. Le gamin de genre 10 ans qui pour te saluer te fait le signe de ralliement de tout métalleux qui se respecte à savoir les cornes du diable (popularisé par feu Dio) Et de là on arrive au camping. Immense. Les drapeaux qui flottent un peu partout, des zones de Slowmotion ou Zombie walk (zone où tu marches au ralenti ou encore en mode Zombie), les petites conneries sympa. Pour donner une idée du terrain, voilà une petite photo du drapeau que j'ai acheté (parce qu'il faut pas deconner j'ai pris des souvenirs)
Perso on était pas si mal placé, dix minutes pour aller aux grosses scènes, ça va. Bref le mardi c'est on va au camping, on prend ses marques, on va chercher son bracelet à l'accueil (en Allemagne les bracelets pour les festivals (on dit festivaux mais perso ce mot là à tendance à m'ecorcher l'oreille. Je m'excuse auprès de tout ceux qui à cause de moi vont avoir une hémorragie au niveau des yeux) Donc les bracelets sont en tissu)
Enfin bon, on discute avec les voisins, on boit des bières, on va acheter ses packs de bières un peu plus loin. D'ailleurs, parlons des bières. Il faut savoir qu'il y a une bière spéciale éditée à chaque Wacken, canette décorée, bref.
J'ai aussi profité de cette journée pour aller trouver une personne avec qui je discute depuis une année sur Internet, qui est de Lübeck, mais qui a fait une année en Finlande quand moi je suis arrivé pour faire mon année sur Lübeck. Logique. Bref les concerts n'ayant pas commencé on reste squatter sur le camping, boire quelques bières, discuter un peu, faire quelques grillades, voir les gens torchés faire des jeux à boire pour être encore plus torchés.
Et c'est là qu'on commence à entrer dans le vif du sujet. Il faut donc se dire que ce qu'il y a avant c'est l'introduction. Il ne faut pas deconner pour la suite c'est liste des groupes et anecdotes, je vais la jouer sobre.
Mercredi:
Les concerts ne commençaient qu'à midi. Donc de 11H à midi il y avait chaque jours des combats vikings. Avec beaucoup de mise en scène. Explication des armes puis on passe au bataille. Mais comme c'est de la mise en scène, autant dire qu'il y a toute l'histoire qui va avec. Donc pretexte pour livrer bataille:
"LUI EN FACE M'A PIQUE MON TEDDY OURS"
Et du coup on se fout sur la gueule. Voir les gars en cote de Maille brandir un ours un peluche en signe de victoire à quand même quelque chose d'assez grandiose, il faut avouer. (Oui j'ai pas de photos. Tristesse)
Et de là on a commencé les concerts. Le mercredi étant une journée tranquille puisque les grosses scènes sont fermées c'étaient surtout des petits groupes, pour la plupart vainqueurs des métals battle organisées de par le monde pour trouver des groupes sympas. Et il faut dire que ceux qu'on a vu étaient sympa. Jusqu'à 16h45:
- Mother of God (Sweden)
- Leash Eye (Pologne)
- Dust Bolt (Allemagne)
- Hammercult (Israël)
Et à 17h on est passé sur une autre scène voir Russkaja. Pour expliquer, Russkaja sont des ... Autrichiens comme le nom l'indique bien. Bon en fait il chantent en Russe et font du ska/musique du monde. Le genre de truc qui se dansent bien. Et en live autant dire que je surkiffe. D'autant qu'ils arrivent à foutre une ambiance du diable. TRAKTOOOOOOOOOOOR!
Bref un concert que j'ai surkiffé, et ça tombe bien, il passait sur une autre scène le lendemain. C'est bien foutu quand même.
A partir de là on a un peu érré de scène en scène jusqu'à se rendre compte qu'il y avait à 17h30 un concours "Miss t-shirt mouillé". Je ne tiendrai compte d'aucune remarque sur ce sujet. Bref repassons au concert. En fait le mercredi on a pas tant écouté de métal, mais plus de la scène alternative. Et pour le coup jusqu'à 19h c'était les "Blechblosn". Un groupe BAVAROIS. (qui boit de la bière blanche cela va de soit) et c'est... comment expliquer... un groupe d'ambiance d'allemande, qui en plus de reprendre les vieux trucs allemands ( Que serra serra, j'en passe) reprends aussi des classiques rock avec Saxo, trombone, j'en passe. Du coup on les a vu débarquer en Kiss, Queen ou ZZ Top (c'est à dire les 8 musiciens sur scène avec une PUTAIN de barbe), la classe.
Sans oublier le gars qui reprend le riff de Highway to Hell à la tronçonneuse. Du grand art n'importe quoi.
Bref après ce concert et afin de finir la soirée en bonne et due forme on est allé voir les concerts de musique celtique/médieval avec Reliquiae et un peu plus tard les Aberlours.
Pour le premier pas grand chose à signaler, ça bouge, ça danse, mais le deuxième ça sautait dans tout les sens, tout le monde se prend par l'épaule, on forme un grand cercle et on a quelque uns qui s'amusent à se prendre par le bras et à tourner au centre du dit cercle. Vraiment la musique de bonne ambiance. Par contre vu la poussière qu'il y avait par terre, vu comme c'était sec, à la fin on m'appelait Mamadou (ceci n'est pas un cliché raciste (et malheureusement pour vous je n'ai pas de photo de mes jambes après ce concert))
Bref cet article est interminable, j'ai déjà du prendre 2 heures pour écrire ce merdier mais j'en suis pas encore au concerts principaux. Du coup pour vous espacez la lecture et afin que je puisse moi aussi me reposer, je ferai le reste demain. Ou plus tard.
Ou plus tard.
P.S.: La canette n'est pas encore ouverte, cela ne saurait tarder.
Je suis de retour. Pour ce qui me connaissent. Pour ce qui me connaissent pas il apprendront déjà à me connaître, je ne suis pas aussi fou que j'en ai l'air.
Je vais commencer ce blog en racontant ma vie. Ou plutôt les deux dernières semaines, qui ont été une fête. Qui doivent résumer plus ou moins ma vie, ou mes passions. Du coup je ferai une semaine par article, ça vous sera plus digeste, et comme ça j'écris au fur et à mesure, parce que je suis une feignasse.
Par où commencer. Ah oui, la semaine que j'ai passé sur les routes d'Allemagne, à voyager en train, dans, le nord, entre Rostock, Stralsund et Berlin. Les deux premières c'est des villes de la Hanse (je n'explique pas pour la Hanse, tu trouveras bien) Des grandes maisons en brique, le port, le bord de mer, le vent qui souffle dans les cheveux.
J'ai du passer mon temps entre les églises et les musées. Histoire de trouver des iguanes mécaniques,
des vieilles charpentes d'églises,
Mais le mieux, même si c'était pas le grand soleil, ça devait être dehors:
Et de Rostock je suis parti sur Stralsund. J'ai eu quelques soucis d'hébergement, j'ai pas réussi à avoir de chambre, donc j'ai dormi sous tente, et comme je n'avais pas emmené de sac de couchage j'ai dormi à même le matelas de sol qu'on m'a donné, avec juste une couverture polaire. Frileux s'abstenir. Bref je ne m'attarderai pas sur la ville elle-même, je crains que je n'ai pas grand chose a en dire. Mais plus loin... je suis allé me balader. Une journée, au bord de l'eau, prendre son temps, se poser sur les galets ou le sable, et regarder au loin. Profiter
Je n'ai jamais compris les gens qui passent leur temps affalé sur un transat à la place d'aller voir ce qui les entoure. Remarque ça m'arrange, ça laisse de la place à la tranquillité.
Mais après cette parenthèse de nature, j'étais parti pour la ville de mon voyage. Berlin. Ville de musée, de cathédrale, de monuments.
Il faut se rendre compte que la cathédral de Berlin, de l'extérieur, ne ressemble pas tant que ça à une église. C'est un bâtiment comme un autre. Par contre il y a moyen de monter. Et d'avoir vu sur toute la ville.
Et c'est seulement après que je suis allé au amas à touriste. Checkpoint Charlie (et musée)
La porte de Brandebourg (Que j'ai fait de nuit, car c'est tellement plus classe)
Et la colonne de la victoire (ne me demandez pas laquelle (de victoire, pas de colonne))
Et avant de partir, j'ai encore pris le temps d'aller faire un tour au muséum d'histoire naturelle de Berlin. Des gros dinosaures, des poissons dans du formol, et des animaux empaillés. Plus ou moins bien.
Oui, j'ai un faible pour les animaux classes.
Après ça j'avais encore prévu de rester dans le quartier, voir le Bundestag (parlement Allemand), et la porte de Brandebourg de jour. Le seul souci c'est qu'il faisait un temps de merde, et déjà le temps d'arriver à la gare (500m à pied), j'étais trempé de la tête au pied. Et quand je dis les pieds, c'est j'ai essoré les chaussettes. Donc bon, je me suis fourré dans le train et je suis retourné sur Lübeck.
Ca c'est la première partie. Seul, sur la route, un peu à l'arrache, mais j'adore ça. La deuxième semaine dont je parlerai plus tard était un peu plus structuré. déjà parce qu'il ne s'agit pasde voyage, mais de festival. Pour être précis l'un des plus gros en Europe dans son genre.